Très en vue depuis quelques mois dans
les médias, le Cloud Computing est prêt
à se répandre sur tous les réseaux, au
foyer, en déplacement comme au bureau.
« Destination le cloud ». Même la pub parle de ce fameux Cloud, ce nuage virtuel fait de données et de systèmes d’identification. Mais c’est quoi au juste le Cloud et, surtout, à quoi ça sert ?
Le Cloud computing, littéralement « informatique dans les nuages », a fait ses armes dans les entreprises, où il apporte une certaine souplesse, avant de gagner le cœur du grand public, de plus en plus habitué au phénomène de dématérialisation. C’est précisément sur cette dernière tendance, née avec la Toile, que s’appuie le Cloud Computing, l’informatique dématérialisé via Internet.
Le Cloud computing, littéralement « informatique dans les nuages », a fait ses armes dans les entreprises, où il apporte une certaine souplesse, avant de gagner le cœur du grand public, de plus en plus habitué au phénomène de dématérialisation. C’est précisément sur cette dernière tendance, née avec la Toile, que s’appuie le Cloud Computing, l’informatique dématérialisé via Internet.
Les solutions visant à stocker, héberger, sauvegarder – de plus en plus nombreuses compte tenu de notre consommation accrue d’appareils numériques et de production de contenu (photo, vidéo, audio…) -, partager ses données entre plusieurs utilisateurs, en simultanée, d’un bout à l’autre de la planète -, mais aussi tous les services à la carte de location de logiciels ou bien encore de jeux vidéos font florès.
Souplesse et liberté
Effet ricochet du Cloud donc, les utilisateurs d’ordinateurs ont de moins en moins besoin d’ordinateurs puissants à mesure que les services web se développent. Netbooks, tablettes et même smartphones font de plus en plus de choses alors qu’ils sont loin d’avoir les prérequis matériels des gros ordinateurs de bureau.
Microsoft s’est illustré dernièrement en proposant sur ses smartphones Windows Phone 7 l’accès à sa plate-forme de jeux en ligne Xbox Live, désormais unifiée. Résultat ? Un jeu commencé sur la Xbox 360 pourra, à terme, être poursuivi sur un smartphone. Le numéro 1 des éditeurs de logiciels propose en outre sa suite Office 365 en version Cloud et ce, gratuitement car financée par la publicité. Même évolution logique pour la suite bureautique Open Office 3.3 d’Oracle, supportée par tous les OS et navigateurs web : pour 40 euros (90 euros pour les entreprises) par an, un utilisateur peut se servir à loisir des logiciels de type Word et Excel. Une solution qui vient faire face à Google Apps. L’utilisateur n’aura jamais eu autant de choix à sa portée et tout ça, sans acheter une boîte de logiciels, sans avoir à installer des sot sur son ordinateur.
Impression dans les airs
La tendance a également gagné les têtes pensantes des fabricants d’imprimantes, appareils de plus en plus connectés à Internet. Les solutions visant à faciliter les impressions depuis n’importe où – à partir d’un logiciel ou d’une application à installer sur son smartphone – sont désormais légion. Évidemment, Google a développé une solution, Cloud Print, via Google Chrome. Le mastodonte de la recherche sur Internet ne rate jamais une occasion de se positionner sur un secteur porteur, a fortiori lorsqu’il s’agit d’un service intimement lié à Internet.
Par définition non palpable, le concept de Cloud peut également susciter des peurs. Des craintes pas si éloignées que cela de la peur de laisser son numéro de carte bleue sur un site marchand. Eh oui, les données sont ailleurs, quelque part, souvent sur des serveurs disséminés à travers la planète et c’est précisément ce flou qui engendre une peur légitime du grand public.
Peur ou pas peur, la machine Cloud est bel et bien lancée et vu les services qui se profilent, les « cloud users » vont être de plus en plus nombreux. La progression de ce modèle informatique, que l’on aurait eu peine à imaginer il y a de cela deux décennies, croît à vive allure. Une récente étude du cabinet américain MarketsandMarkets estime que la croissance annuelle du Cloud sera en moyenne de 26 % jusqu’en 2015. Identifiant et mot de passe en bandoulière, on n’a pas fini de se balader dans les nuages !